L’encre et le sang, Laurent Scalese et Franck Thilliez
Pocket, 128 pages, 2,90 euros
Résumé: Au fond d’un vieux garage hongkongais, elle est là. Elle l’attend. La machine. Il suffit de taper. Et tout s’écrira, dans la réalité.
Très vite, l’écrivain William Sagnier comprend qu’il tient là l’instrument de sa vengeance.
La femme qui l’a trompé. L’homme qui lui a volé son livre. Tous ceux qui l’ont
humilié, utilisé, détruit, seront punis à leur tour.
La vie, la mort, la toute-puissance au bout des doigts, là ou se mélangent l’encre et le
sang…
Titre disponible en version numérique
Scalese et Thilliez plongent leur héros dans l’enfer de Hong Kong. Ce double littéraire qu’il ont créé est un écrivain malheureux qui a été dépouillé de son bien le plus précieux: son roman. Il suit son ex-femme et son amant pour se venger. À mi-chemin du livre fantastique et du polar, L’encre et le sang ravira les amateurs de sensations fortes et de Stephen King auquel on pense immanquablement à la lecture de cette courte histoire.
Mais la comparaison s’arrête là, car Scalese et Thilliez ont trouvé un style qui leur est propre et qui fait de ce court texte un petit chef-d’œuvre.
Une excellente surprise que ce texte. Comme quoi les écrivains français savent aussi écrire de très bonnes nouvelles. Et c’est aussi une très bonne idée de Pocket qui a lancé plusieurs titres dans cette série de courts textes.