Polar, thriller, roman noir...

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Lus et approuvés :

La conjuration de Göttingen, Jérôme Legras, Éditions l’Archipel, à paraître le 7 septembre 2016.

_Conjuration de Göttingen - Jérôme Legras

Juin 1954. On retrouve le corps sans vie du bibliothécaire adjoint de l’université Princeton, William Wein. Avant de mourir, avec son sang, il parvient à tracer sur une stèle la lettre epsilon.
Le chef adjoint de la police locale, Michael Rumford, est chargé de l’enquête. Mais celui-ci, épaulé par l’inspecteur Bill Barlowe, va découvrir peu à peu que ce meurtre n’a rien d’un crime de routine…
En se rapprochant de physiciens allemands ayant fui le nazisme, les deux enquêteurs se trouvent mêlés à d’anciens complices de la Wehrmacht comme à de fervents tenants du maccarthysme.
Albert Einstein a-t-il plagié un article d’Henri Poincaré sur la découverte de la relativité ? Edgar Hoover, le patron du FBI, cherche à faire chanter le physicien pour s’assurer qu’il cessera de s’opposer publiquement à la bombe H.
Espionnage industriel, soupçons d’amitiés communistes, guerres entre scientifiques sur fond de rideau de fer, Michael Rumford n’est pas au bout de ses peines…

Un thriller addictif…

 

 

Les adeptes, Ingar Johnsrud, Robert Lafont, coll. « La bête noire ».

Les-adeptes

Ingar johnsrud, la révélation du polar norvégien, acclamé comme le nouveau Jo Nesbø.
Pour le commissaire Fredrik Beier, l’affaire s’annonce comme une enquête de routine : la disparition d’Annette Wetre et de son petit garçon, membres d’une secte baptisée « La Lumière de Dieu ». À ce détail près que cette disparition a été signalée par la mère d’Annette, une femme politique très en vue chez les démocrates-chrétiens. Et que ladite Lumière de Dieu, engagée dans une vendetta religieuse contre l’islam, sert de paravent à de monstrueuses expérimentations sur des sujets humains, visant à perpétuer la race blanche…
Bientôt l’enquête menace de devenir une affaire d’État susceptible de lever le voile sur les connivences passées entre la Norvège et l’Allemagne nazie. Rien ne sera épargné à Fredrik Beier et à sa partenaire, l’étonnante Kafa Iqbal. Tous deux pris dans un cauchemar éveillé, ils s’apprêtent à voir vaciller leurs dernières certitudes.

Les disparus du phare, Peter May

Rejeté par les vagues, un homme reprend connaissance sur une plage. disparus du phareTétanisé par le froid, le cœur au bord des lèvres, frôlant dangereusement le collapsus. Il ignore où il se trouve et surtout qui il est ; seul affleure à sa conscience un sentiment d’horreur, insaisissable, obscur, terrifiant.
Mais si les raisons de sa présence sur cette île sauvage des Hébrides balayée par les vents lui échappent, d’autres les connaissent fort bien. Alors qu’il s’accroche à toutes les informations qui lui permettraient de percer le mystère de sa propre identité, qu’il s’interroge sur l’absence d’objets personnels dans une maison qu’il semble avoir habitée depuis plus d’un an, la certitude d’une menace diffuse ne cesse de l’oppresser.
Muni, pour seuls indices, d’une carte de la route du Cercueil qu’empruntaient jadis les insulaires pour enterrer leurs morts, et d’un livre sur les îles Flannan, une petite chaîne d’îlots perdus dans l’océan marquée par la disparition jamais élucidée, un siècle plus tôt, de trois gardiens de phare, il se lance dans une quête aveugle avec un sentiment d’urgence vitale.

Revenant à l’île de Lewis où il a situé sa trilogie écossaise, Peter May nous emporte dans la vertigineuse recherche d’identité d’un homme sans nom et sans passé, que sa mémoire perdue conduit droit vers l’abîme.
Thriller efficace, Les disparus du phare entraîne le lecteur un peu plus loin dans la prise de conscience de la fragilité de la faune sauvage. Sans dévoiler l’intrigue, Peter May pose des questions auxquelles il faut déjà prendre conscience avant de pouvoir tenter d’y apporter une réponse.

Message personnel OpCop 1, Arne Dahl

Dommage collatéral de la technologie et des nouveaux moyens de communicatDahl, Message personnelion, le monde globalisé est devenu un immense terrain de jeu pour la criminalité organisée. Dans le plus grand secret, une unité opérationnelle a été créée au sein d’Europol, à La Haye, pour tenter d’y faire face. Au menu : stratégie de l’ombre et collaboration transfrontalière. Son nom : Opcop. L’ambition de ses onze membres: poser les bases d’un FBI européen.
Juste avant de mourir, un homme glisse un message à l’oreille de l’un des représentants suédois du groupe, lors d’un sommet du G20 à Londres. Un message mystérieux proféré dans une langue inconnue. Peu après, le corps d’une jeune femme est retrouvé étrangement mis en scène dans un parc londonien. À l’intérieur du cadavre, on découvre un message cryptique directement adressé à l’unité Opcop. Problème : personne n’est censé connaître son existence… C’est le début d’une enquête déroutante qui jettera les membres du groupe aux quatre coins du monde dans un labyrinthe fatal.

Arne Dahl signe ici un roman dont l’enquête labyrinthique tient le lecteur en haleine tout au long des 464 pages. Le suspense empêche de reposer le livre une fois commencé. Message personnel est une réussite totale et on attend avec impatience OpCop 2.
Avec Message personnel, Arne Dahl, qui s’est vu décerner un prix spécial par la Swedish Academy of Crime Writers pour avoir « renouvelé le genre du polar », déroule le fil d’Ariane d’une série des plus prometteuses.
Arne Dahl est le nom de plume de Jan Arnald né en 1963 à Sollentuna. Critique littéraire et ancien rédacteur en chef d’Artes, le magazine littéraire de l’Académie suédoise, il est l’auteur d’une vingtaine de romans. Ses livres sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par des prix littéraires prestigieux en Allemagne, au Danemark et en Suède. Ont déjà paru en France : Misterioso (Seuil, 2008), Qui sème le sang (Seuil, 2009), Jusqu’au sommet de la montagne (Seuil, 2011) et Europa Blues (Seuil, 2012).

 

Actes Sud, coll. « Babel Noir », traduit du suédois par Rémi Cassaigne, 464 pages, 23 euros. Disponible en numérique : 14,99 euros.

Les larmes de Pancrace, Mallock

Mallock larmes pancrace

Les larmes de Pancrace a été réédité en février 2016 dans une nouvelle version revue et corrigée par l’auteur.

Lors de ses vacances dans le Bordelais, le commissaire Mallock est contacté par son ancien collègue, Gilles Guédrout, pour l’aider à enquêter sur le meurtre du propriétaire d’un grand cru classé, Jean de Renom, sauvagement assassiné. C’est son épouse, Camille, est qui accusée et incarcérée. Toutes les preuves sont contre elles Le scandale est national puisque Camille n’est autre que la fille de Sophie Corneille, députée et favorite pour la prochaine élection présidentielle.
Mallock va découvrir, lors de cette enquête, que d’autres drames ont marqué l’histoire de cette famille. D’autres crimes vont bientôt remonter des eaux troubles au fil de la recherche du véritable coupable, car on s’en doute bien Camille n’est pas responsable de la mort de son mari. Depuis le Moyen-Âge, la famille est victime d’une malédiction dont la première victime fut un certain Pancrace.

La première édition des Larmes de Pancrace

La première édition des Larmes de Pancrace

Mallock entraîne le lecteur dans une chasse à la vérité et fait monter la pression et le suspense au fil des pages. Nul doute que les Mallock (l’écrivain et le commissaire) savent distiller les indices pour tenir le lecteur en haleine tout au long de l’enquête. Ce roman, comme les précédents, est marqué du sceau inimitable de Mallock l’écrivain. Lecture indispensable, ce thriller de très bonne facture vous fera passer un excellent moment.

L’auteur : Jean-Denis Bruet-Ferreol, qui se cache sous le pseudonyme de Mallock (nom de famille du commissaire de sa série de thrillers littéraires), est peintre, photographe, designer, inventeur, directeur artistique, compositeur et, bien entendu et avant tout, écrivain. Depuis 2000, il ne se consacre plus qu’à sa carrière de peintre numérique au travers d’expos et d’édition de livres d’art, et à celle d’écrivain, notamment de romans policiers.

Les larmes de Pancrace, Mallock, Fleuve éditions, 468 pages, 19,90 euros

Miss Lily-Ann de Lucienne Cluytens

Miss Lily-Ann (Des yakusas à Roubaix ?), Lucienne Cluytens, Krakoën, 188 pages, 15 euros.

Résumé : Miss Lily-Ann, entreprise textile nordiste, intéresse les Japonais, mais les actionnaires ne veulent pas en entendre parler. Plutôt mourir que de céder à l’envahisseur asiatique ! Justement, la police trouve qu’on meurt beaucoup dans les environs. À qui profitent les crimes ? Aux investisseurs japonais ou à la directrice de l’entreprise ? Dynamique, charismatique et ambitieuse, Liliane Barré est le suspect idéal. À moins qu’elle ne devienne une cible à son tour.

Mon avis : Lucienne Cluytens signe ici un nouveau roman dont l’intrigue se déroule avec une logique implacable. Mais plus que tout, on sent que l’auteur a pris un plaisir immense en l’écrivant. Et du coup, le lecteur prend également beaucoup de plaisir à lire son roman. Polar également sociologique, Lucienne Cluytens décrit avec précision les conditions de travail en usine? Depuis les ouvriers jusqu’à la direction. Mais c’est aussi, plus que cela car, c’est aussi une histoire de famille qui est au centre de l’intrigue. Miss-Lily est un roman efficace qui devrait plaire à tous, même à ceux qui n’aiment pas vraiment les polars. Une très belle découverte que l’on doit aux éditions Krakoen, basées à… Roubaix.

La voie de la colère

La voie de la colère (Le livre et l’épée. Tome 1), Antoine Rouaud, Bragelonne, 480 pages, 25 euros

La Voie de la colère

Résumé : Le général Dun-Cadal fut le plus grand héros de l’Empire, mais il n’est plus aujourd’hui
C’est là qu’une jeune historienne vient le trouver. Elle est à la recherche de l’Épée de l’Empereur, disparue dans le chaos des derniers jours de son règne, et que Dun-Cadal aurait cachée en un lieu secret.
Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu’ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l’Histoire.
C’est alors qu’un assassin sans visage se met à frapper au cœur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancoeurs et la soif de vengeance d’un homme perdu sur la voie de la colère.

Mon avis : Avec La voie de la colère, les éditions Bragelonne ont offert une sortie mondiale à ce roman français de fantasy.
Antoine Rouaud est habitué à inventer et écrire des histoires puisqu’il a passé son enfance à le faire. Aujourd’hui, il travaille sur une série de feuilletons audio pour lesquels il a déjà remporté deux prix. Autant dire que c’est un écrivain qui sait comment s’y prendre pour écrire une histoire qui tient la route.
La voie de la colère est l’histoire du général d’empire Dun-Cadal et de son apprenti, Grenouille. Ces deux individus se sont rencontrés par hasard, lors de la bataille des Salines, où gronde la révolte. Grenouille sauve Dun-Cadal d’une mort certaine. Pour le récompenser, le général lui enseigne l’art de se battre. De retour à la capitale de l’empire, Grenouille poursuit son apprentissage et est adoubé chevalier, jurant fidélité à l’empereur.
Antoine Rouaud signe ici un vrai roman d’aventure fantasy digne des auteurs anglo-saxons. 
Les seuls reproches que l’on pourrait faire à ce livre, c’est qu’il se termine trop vite et qu’il va falloir attendre avant de pouvoir lire la suite.

Le cimetière des hirondelles

Le cimetière des hirondelles, Mallock, Fleuve Noir, 432 pages, 19 euros

Le cimetière des hirondelles

Résumé : « Je l’ai tué parce qu’il m’avait tué »… C’est l’unique réponse qu’obtient le commissaire Mallock lorsqu’il interroge Manuel Gemoni, homme honnête et sans histoire, parti un matin à l’autre bout du monde pour assassiner un vieillard qu’il ne connaissait même pas.

Que s’est-il passé dans la tête ou dans la vie de ce jeune papa, professeur d’université, étranger à toute forme de violence ? À quoi bon, pour Amédée Mallock, persister à mener cette enquête alors même que l’on sait avec certitude que Manuel est coupable ? Et comment parvenir à l’impossible : l’innocenter ?

Aux confins du possible, entre l’humidité hostile d’une jungle tropicale et un Paris englouti sous la neige, on retrouve dans Le cimetière des hirondelles Amédée Mallock, commissaire visionnaire qui, bien que misanthrope, n’a jamais cessé de lutter contre l’iniquité foudroyante du monde…

Jean-Denis Bruet-Ferreol, qui se cache sous le pseudonyme de Mallock (nom de famille du commissaire de sa série de thrillers littéraires) est peintre, photographe, designer, inventeur, directeur artistique, compositeur et, bien entendu et avant tout, écrivain. Depuis 2000, il ne se consacre plus qu’à sa carrière de peintre numérique au travers d’expos et d’édition de livres d’art, et à celle d’écrivain, notamment de romans policiers.

Mon avis : Mallock, auteur-héros de roman. Difficile de s’y retrouver. Les romans de Mallock sont-ils des souvenirs de ses enquêtes passées? Quand un personnage de roman crée un auteur, les lecteurs ne savent plus qui fait parler qui, qui raconte quoi…
Quoi qu’il en soit, ce roman vous tiendra en haleine tout au long de l’enquête de Mallock pour trouver pourquoi Manuel a tué un vieillard. Enquête de police, roman empreint de fantastique, mais aussi bien plus, Le cimetière des hirondelles vous réserve bien des surprises. Mallock à réellement un style inimitable où la poésie n’est pas absente. Faites-vous plaisir, que vous aimiez les thrillers ou non, lisez Mallock ! Ce livre est le troisième de la série des enquêtes de l’inspecteur Mallock. Si vous le pouvez, commencez par le premier livre : Le massacre des innocents, puis enchaînez avec Les visages de Dieu.

Écrit en lettres de sang, Sharon Bolton

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Écrit en lettres de sang, de Sharon Bolton vous embarque dans un thriller sur les traces de Jack l’Éventreur.

Résumé : À Londres, soir du 31 août. En regagnant sa voiture, la jeune policière Lacey Flint découvre une femme lacérée de coups de couteau, qui finira par mourir dans ses bras.
Quelques heures plus tard, une journaliste reçoit une étrange lettre anonyme rappelant celles qu’envoyait Jack l’Éventreur aux journaux.
Lorsqu’un deuxième meurtre a lieu, les ressemblances ne font plus aucun doute pour Lacey : l’assassin utilise le même mode opératoire et frappe les mêmes jours de l’année que son maître à penser. Mais pourquoi s’acharner sur des mères au foyer sans lien entre elles ? Tandis que l’enquête avance, des pans du passé de Lacey refont surface et semblent la relier au tueur. Cela n’échappe pas au commandant Joesbury, qui exaspère la jeune femme au plus haut point, l’attire, et la soupçonne aussi.

Mon avis : Et si Jack l’Éventreur revenait à Londres au XXIe siècle ?
Nul doute que Sharon Bolton possède l’art d’écrire un bon thriller. Elle mêle ici les références à Jack l’Éventreur sans faire de son roman une énième enquête pour trouver qui était Jack l’Éventreur. Ce livre est plein de rebondissements. Fréquemment, en fin de chapitre, en une seule phrase, l’auteur vous scotche au livre et vous empêche de dormir car vous n’avez qu’une envie : continuer à lire. Le suspense est au rendez-vous, les personnages sont attachants et l’histoire révèle une fin surprenante où le dénouement de l’enquête et l’histoire de Lacey se rejoignent. Écrit en lettres de sang est sans aucun doute possible l’un des meilleurs thriller de cette année.

Fleuve Noir, 560 pages, 21,90 euros. Traduit par Marianne Bertrand. 

Lectures d’octobre

Quelques livres lus en octobre:
Glacé, Bernard Minier, Xo éditions
Le cercle, Bernard Minier, Xo éditions
Écrit en lettres de sang, Sharon Bolton, Fleuve Noir
La voie de la colère, Antoine Rouaud, Bragelonne.
Je reviendrai sur les deux romans de Bernard Minier que j’ai vraiment appréciés. Le thriller de Sharon Bolton est également un très bon thriller.
La voie de la colère est un livre de fantasy français, dont La voie de la colère est le premier tome. Il laisse entrevoir une grande saga dans la lignée des romans de fantasy anglo-saxons.
À suivre.

14-18 en livres (1)

Petit Quizz de la Grande Guerre

Grégoire Thonnat

Pierre de Taillac Éditions, 152 pages,  4,90 euros

Gréroire Thonnat propose ici un petit livre original. En effet, plutôt que de rédiger un nouveau livre du la guerre 1914-1918, c’est sous forme de questions aussi intéressantes qu’originales qu’il permet de découvrir les aspects les plus divers de ce conflit mondial.
Ainsi, le lecteur découvrira combien de paires de chaussettes ont été utilisées par l’armée française en 1917-1918, mais aussi ce qu’était « la boîte à bonbons »… Parmi les sujets plus sérieux, on apprend que 50% des mobilisés étaient des paysans, on découvre quelle a été la bataille la plus sanglante, de quand date le premier combat aérien.
Bref, ce petit livre en forme de quizz servira à tout le monde pour découvrir ce conflit sous un autre jour. À l’approche du centenaire, cet ouvrage permet de (re)donner des repères simples sur ce conflit majeur de l’histoire de France, d’illustrer les principaux faits, de combattre quelques idées reçues mais aussi de parler de l’histoire à hauteur d’hommes grâce à des anecdotes fortement évocatrices. 
« À travers son petit format et l’originalité de sa présentation à travers les questions qu’il pose, c’est le plus grand et le plus terrible pan de l’histoire de France et des Français que ce quizz éclaire », indique Jean-Jacques Becker, Professeur émérite à l’université Paris X- Nanterre, président d’honneur du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne.

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