Résumé de l’éditeur

Quatre victimes. Et aucun coupable.
Des relations amoureuses sans lendemain. Une mère possessive et intrusive. Des nuits entières à errer. La vie d’Audrey, 34 ans, pourrait se résumer à une succession d’échecs. Seul son métier de lieutenant à la PJ lui permet de garder la tête hors de l’eau.
En ce jour caniculaire de juillet, Audrey et son équipe sont appelés sur une scène de crime. Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Son corps a été torturé, mutilé, partiellement écorché, puis mis en scène sur une table dressée pour un banquet. Pour compléter cette vanité, un crâne humain lui fait face : celui de sa défunte épouse, dont la tombe a été profanée quelques jours auparavant.
Audrey et son équipe découvrent rapidement que l’homme est un habitué des clubs sadomasochistes parisiens et que, richissime, il a dépensé sa fortune en achetant des œuvres d’art. Au point de finir ruiné.
Quand un deuxième meurtre est commis dans des conditions similaires, Audrey sait qu’elle fait face à un psychopathe. À elle de plonger dans les milieux interlopes parisiens, des maisons de vente aux clubs SM, pour débusquer ce tueur, dont les méthodes extrêmes n’ont d’égale que son appétit meurtrier.

 
Mon avis

L’art du meurtre, c’est l’enfance de l’art pour Chrystel Duchamp. En un roman, elle livre un thriller de haut vol. Addictif, L’art du meurtre, se lit d’une traite. Comme une exposition que l’on visiterait, on se laisse guider par l’auteur du début à la fin et on contemple divers tableaux, tous plus effrayants les uns que les autres.

Les personnages sont bien campés et paraissent être déjà des vieux routiers des enquêtes policières. Jusqu’à la fin, à laquelle on ne s’attend pas, Chrystel Duchamp tient le lecteur en haleine sans lui laisser le temps de souffler. Une lecture qui se fait au même rythme que l’enquête: à toute vitesse.

Un gros coup de cœur pour le début de l’année 2020. Dans le genre terrible et efficace, ça va être difficile de trouver mieux.

L’auteur : Née en 1985, Chrystel Duchamp se passionne très tôt pour la littérature de genre, notamment le fantastique et la série noire. Elle et son conjoint, Éric Barge, montent la maison d’édition Le Miroir aux Nouvelles, où ils publient plusieurs romans illustrés de Chrystel : La Boîte aux objets perdus (2013), 47°9’S – 126°43’W (2014), La Vallée dérangeante (2015). Son dernier roman, À l’ombre des sureaux, a paru en 2018. Elle habite près de Saint-Étienne.

 

Merci à Mylène des éditions de L’Archipel pour ce service de presse.

L’art du meurtre, Chrystel Duchamp, col. « Suspense », L’Archipel, 272 pages, 19€