Polar, thriller, roman noir...

Étiquette : mafia

Rue des Fantasques, André Blanc

Résumé de l’éditeur

« Les perles du collier, entraînées dans un sillon de sang et d’eau de pluie, englouties par la bouche d’égout, seront vomies dans le fleuve purificateur après un voyage dans les entrailles de la ville. » Par une nuit pluvieuse, le commandant Farel, chef de groupe de la BRB, se penche sur le cadavre d’une femme tuée par balle et qui a apparemment fait le saut de l’ange depuis le 7e étage d’un immeuble de la rue des Fantasques. En remontant la piste de ce qui semble être un contrat, Farel fait sortir du bois quelques personnages sulfureux dont une redoutable femme d’affaires, quelques uns de ses nombreux amants, plusieurs mafieux géorgiens et, entre autres, un ministre en exercice… Grand banditisme, arnaque à la taxe carbone, banques maltaises, réseaux criminels, qui tire les ficelles de tout ce beau monde ? Des comparses abattus, des serments trahis et une course poursuite dans le gigantesque réseau souterrain de la ville obligeront Farel à révéler au grand jour les dérives de ceux qui nous gouvernent.

 

Mon avis

André Blanc n’est pas un bleu du polar. Cette nouvelle enquête du commandant Farel nous plonge au cœur du Pouvoir. Intrigue liée à l’arnaque à la TVA de la taxe Carbone, mafia des pays des l’Est, ministres corrompus, l’auteur mélange le tout dans la ville de Lyon pour obtenir un polar savamment orchestré, qui se met rigoureusement en place au fil des pages.

Nul doute que Farel compte désormais parmi les flics dont il faut suivre les aventures.

Rue des Fantasques a reçu le Prix Lyon Polar 2018

 

Rue des Fantasques, André Blanc, Jigal, 264 pages, 19 €

Message personnel OpCop 1, Arne Dahl

Dommage collatéral de la technologie et des nouveaux moyens de communicatDahl, Message personnelion, le monde globalisé est devenu un immense terrain de jeu pour la criminalité organisée. Dans le plus grand secret, une unité opérationnelle a été créée au sein d’Europol, à La Haye, pour tenter d’y faire face. Au menu : stratégie de l’ombre et collaboration transfrontalière. Son nom : Opcop. L’ambition de ses onze membres: poser les bases d’un FBI européen.
Juste avant de mourir, un homme glisse un message à l’oreille de l’un des représentants suédois du groupe, lors d’un sommet du G20 à Londres. Un message mystérieux proféré dans une langue inconnue. Peu après, le corps d’une jeune femme est retrouvé étrangement mis en scène dans un parc londonien. À l’intérieur du cadavre, on découvre un message cryptique directement adressé à l’unité Opcop. Problème : personne n’est censé connaître son existence… C’est le début d’une enquête déroutante qui jettera les membres du groupe aux quatre coins du monde dans un labyrinthe fatal.

Arne Dahl signe ici un roman dont l’enquête labyrinthique tient le lecteur en haleine tout au long des 464 pages. Le suspense empêche de reposer le livre une fois commencé. Message personnel est une réussite totale et on attend avec impatience OpCop 2.
Avec Message personnel, Arne Dahl, qui s’est vu décerner un prix spécial par la Swedish Academy of Crime Writers pour avoir « renouvelé le genre du polar », déroule le fil d’Ariane d’une série des plus prometteuses.
Arne Dahl est le nom de plume de Jan Arnald né en 1963 à Sollentuna. Critique littéraire et ancien rédacteur en chef d’Artes, le magazine littéraire de l’Académie suédoise, il est l’auteur d’une vingtaine de romans. Ses livres sont traduits dans une trentaine de langues et ont été récompensés par des prix littéraires prestigieux en Allemagne, au Danemark et en Suède. Ont déjà paru en France : Misterioso (Seuil, 2008), Qui sème le sang (Seuil, 2009), Jusqu’au sommet de la montagne (Seuil, 2011) et Europa Blues (Seuil, 2012).

 

Actes Sud, coll. « Babel Noir », traduit du suédois par Rémi Cassaigne, 464 pages, 23 euros. Disponible en numérique : 14,99 euros.

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