Résumé de l’éditeur

Nora, la petite trentaine, prend le train depuis Londres pour rendre visite à sa sœur dans la campagne. À son arrivée, elle découvre que Rachel a été victime d’un crime barbare. Atomisée par la douleur, Nora est incapable de retourner à sa vie d’avant. Des années auparavant, un événement traumatique a ébranlé sa confiance dans la police ; elle pense être la seule à pouvoir retrouver l’assassin de sa grande sœur. Mais isolée dans ce petit village qui chuchote et épie, isolée – surtout – avec les démons de leur jeunesse sacrifiée, Nora devra souvent se battre avec elle-même pour retrouver la vérité sous la surface brumeuse des souvenirs.

Rachel ne m’attend pas sur le quai. Rien d’inhabituel. Ses horaires à l’hôpital la font souvent finir tard le soir.

Mon avis

 

Chaque week-end, Nora se rend en train chez sa sœur Rachel, dans une ancienne ferme, près de Londres.
Malheureusement, ce week-end-là, en y arrivant, Nora va découvrir le cadavre de Rachel en arrivant.
Commence alors pour elle une période difficile durant laquelle elle va devoir faire de deuil de cette sœur avec qui elle avait un secret. Ce secret se révèle être de plus en plus lourd à porter. Si bien que Nora va osciller de doutes en désillusion, jusqu’à la fin du roman. 
Le lecteur est emporté dans cet entre-deux, où Nora ne maîtrise pas l’enquête, et il découvrira au fil de l’histoire le récit inextricablement lié des deux sœurs.
Ce qui m’a paru intéressant dans ce premier roman, c’est le contre-pied utilisé par Flynn Berry pour traiter ce thriller psychologique : au lieu d’une enquête classique, c’est par le biais d’un personnage que le lecteur suit le fil de l’enquête. On découvre aussi en filigrane la vie de ces deux sœurs et le secret qui les liait. En somme un bon premier roman qui laisse entrevoir de belles perspectives.

 

Rachel n’est pas dans le Telegraph. Ni dans L’Independant, le Sun, le Guardian, le Daily Mail. Si aucun quotidien national n’en parle, alors ça n’est peut-être pas arrivé ?

L’assassin de ma sœur, Flynn Berry, Presses de la Cité, traduit de l’anglais (États-Unis) par Valérie Malfoy, 272 pages, 20,90€.