Résumé (source: éditeur)
Sur la côte ligure, au nord de l’Italie, la villa, construite à flanc de falaise, n’est accessible que par un long et lugubre tunnel ferroviaire désaffecté.
Y vivent seuls Leonardo, un garçon débordant d’imagination, mais introverti, rêveur et craintif, et son père David, un auteur compositeur interprète ayant connu la gloire vingt ans plus tôt.
Un soir, Leonardo, en descendant au salon, fait une terrible découverte : son père ligoté aux pieds d’un homme gigantesque, un « ogre » tout juste évadé de la prison située sur une île en face de la maison.
Qui est cet homme brutal et pervers, qui joue divinement bien du piano ? Qui semble connaître le moindre détail de la vie de Leonardo mais torture psychologiquement son père et menace de le tuer ?
Débute pour le garçon de dix ans, la nuit la plus longue de son existence, un huis-clos où l’angoisse va crescendo. Seule certitude, à l’aube plus rien ne sera comme avant…
L’auteur (source : éditeur)
Journaliste et écrivain né à Bergame en 1960, Piero Degli Antoni réside à Milan où il travaille pour le Quotidiano Nazionale. La Nuit de Peter Pan a reçu le Prix Azzeccagarbugli du suspense de l’année. Il est l’auteur de Bloc 11, roman salué par la critique qui est réédité simultanément en Archipoche.
Mon avis :
La nuit de Peter Pan commence comme un huis clos classique. On pourrait penser que l’on va s’ennuyer. Mais le talent de Piero Degli Antoni réside dans la montée en puissance du suspens qui se développe au fur et à mesure de la lecture. Peu à peu, un doute s’installe, le lecteur se pose des questions, et tout à coup, l’histoire prend une direction bien différente de celle à laquelle on s’attendait. Difficile de ne pas dévoiler l’intrigue, donc un seul conseil : lisez La nuit de Peter Pan !
Traduction : Serge Filippini, L’Archipel, 268 pages, 20,99 €.