Lors de ses vacances dans le Bordelais, le commissaire Mallock est contacté par son ancien collègue, Gilles Guédrout, pour l’aider à enquêter sur le meurtre du propriétaire d’un grand cru classé, Jean de Renom, sauvagement assassiné. C’est son épouse, Camille, est qui accusée et incarcérée. Toutes les preuves sont contre elles Le scandale est national puisque Camille n’est autre que la fille de Sophie Corneille, députée et favorite pour la prochaine élection présidentielle.
Mallock va découvrir, lors de cette enquête, que d’autres drames ont marqué l’histoire de cette famille. D’autres crimes vont bientôt remonter des eaux troubles au fil de la recherche du véritable coupable, car on s’en doute bien Camille n’est pas responsable de la mort de son mari. Depuis le Moyen-Âge, la famille est victime d’une malédiction dont la première victime fut un certain Pancrace.
Mallock entraîne le lecteur dans une chasse à la vérité et fait monter la pression et le suspense au fil des pages. Nul doute que les Mallock (l’écrivain et le commissaire) savent distiller les indices pour tenir le lecteur en haleine tout au long de l’enquête. Ce roman, comme les précédents, est marqué du sceau inimitable de Mallock l’écrivain. Lecture indispensable, ce thriller de très bonne facture vous fera passer un excellent moment.
L’auteur : Jean-Denis Bruet-Ferreol, qui se cache sous le pseudonyme de Mallock (nom de famille du commissaire de sa série de thrillers littéraires), est peintre, photographe, designer, inventeur, directeur artistique, compositeur et, bien entendu et avant tout, écrivain. Depuis 2000, il ne se consacre plus qu’à sa carrière de peintre numérique au travers d’expos et d’édition de livres d’art, et à celle d’écrivain, notamment de romans policiers.
Les larmes de Pancrace, Mallock, Fleuve éditions, 468 pages, 19,90 euros