La conjuration primitive
Maxime Chattam
Albin Michel, 646 pages, 22,50 euros
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D’un endroit à l’autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Très vite, l’hexagone ne leur suffit plus : l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade de l’horreur, pour tenter de comprendre, une brigade pas tout à fait comme les autres, épaulée par un célèbre profiler.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Écosse, Maxime Chattam nous plonge dans cette terrifiante Conjuration primitive au cœur des pires déviances de la nature humaine.
Richard Mikelis est un chasseur de tueurs en série. Mais il a pris sa retraite. Et c’est contraint par Alexis, de la gendarmerie, qu’il reprend du service pour résoudre une énigme qui les conduira dans les pires méandres de l’âme humaine. Ils ont affaire à un réseau de tueurs en série particulièrement cruels et organisés.
Maxime Chattam a frappé un grand coup avec ce roman. On se souvient de son premier thriller, L’âme du mal, qui fit de lui une valeur sûre du suspense français.
Une fois ouvert, il est difficile de reposer ce nouveau roman tant le suspense est insoutenable. Chattam démontre ici que les auteurs français font parfois mieux que leurs homologues américains.
Désormais, avec La conjuration primitive, il s’impose définitivement parmi les plus grands. Le coup de théâtre à la fin du premier tiers du livre mérite à lui seul la lecture du roman.
Tant au niveau national qu’international. Les Américains n’ont qu’à bien se tenir…
En quelques mots, Maxime Chattam, c’est une quinzaine de romans et 4,5 millions d’exemplaires vendus en France depuis ses débuts.
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