Polar, thriller, roman noir...

Mois : octobre 2016

La nuit de Peter Pan, Piero Degli Antoni

Résumé (source: éditeur)

La nuit de Peter Pan, de Piero Degli Antoni.

La nuit de Peter Pan, de Piero Degli Antoni.

Sur la côte ligure, au nord de l’Italie, la villa, construite à flanc de falaise, n’est accessible que par un long et lugubre tunnel ferroviaire désaffecté.
Y vivent seuls Leonardo, un garçon débordant d’imagination, mais introverti, rêveur et craintif, et son père David, un auteur compositeur interprète ayant connu la gloire vingt ans plus tôt.
Un soir, Leonardo, en descendant au salon, fait une terrible découverte : son père ligoté aux pieds d’un homme gigantesque, un « ogre » tout juste évadé de la prison située sur une île en face de la maison.
Qui est cet homme brutal et pervers, qui joue divinement bien du piano ? Qui semble connaître le moindre détail de la vie de Leonardo mais torture psychologiquement son père et menace de le tuer ?
Débute pour le garçon de dix ans, la nuit la plus longue de son existence, un huis-clos où l’angoisse va crescendo. Seule certitude, à l’aube plus rien ne sera comme avant…

 

L’auteur (source : éditeur)
Journaliste et écrivain né à Bergame en 1960, Piero Degli Antoni réside à Milan où il travaille pour le Quotidiano Nazionale. La Nuit de Peter Pan a reçu le Prix Azzeccagarbugli du suspense de l’année. Il est l’auteur de Bloc 11, roman salué par la critique qui est réédité simultanément en Archipoche.

Mon avis :
La nuit de Peter Pan commence comme un huis clos classique. On pourrait penser que l’on va s’ennuyer. Mais le talent de Piero Degli Antoni réside dans la montée en puissance du suspens qui se développe au fur et à mesure de la lecture. Peu à peu, un doute s’installe, le lecteur se pose des questions, et tout à coup, l’histoire prend une direction bien différente de celle à laquelle on s’attendait. Difficile de ne pas dévoiler l’intrigue, donc un seul conseil : lisez La nuit de Peter Pan !

Traduction : Serge Filippini, L’Archipel, 268 pages, 20,99 €.

Le Cri, Nicolas Bleuglet

Résumé de l’éditeur : le-cri-nicolas-beuglet
Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l’aube d’une nuit glaciale, le corps d’un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre… Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l’hôpital semble si peu à l’aise avec l’identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ? Pour Sarah, c’est le début d’une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l’île de l’Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice. Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d’un journaliste d’investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l’une des questions qui hante chacun d’entre nous : la vie après la mort… Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Mon avis : 
Pour son deuxième roman (je n’ai pas lu le premier), Nicolas Beuglet propose un thriller mené à 100 à l’heure. Inspiré par des faits réels (le lecteur saura découvrir lesquels), Le Cri pose des questions sur la folie des hommes et des scientifiques.
Dans ce roman, les héros devront enquêter sur les conséquences de décisions prises plus de cinquante ans plus tôt.
Le Cri est un thriller indispensable en cette rentrée littéraire.

XO éditions, 496 pages, 19,90 €.

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